Il va sans dire qu’il y a le bon stress, celui qui nous permet d’être plus compétitif, d’avoir plus d’énergie et de mordant, où toutes les fonctions sont mobilisées pour gagner ou améliorer nos performances. Lorsque nous nous sentons menacés, ce stress décuple nos forces pour nous défendre ou fuir. Dans cette situation, l’énergie est utilisée, elle s’exprime.
Il est capital de prendre conscience que si l'on ne prend pas l'habitude de relâcher la tension pendant la première phase dite "phase d'alarme" où l'on voit apparaître les premiers signes, l'organisme va entrer dans la " phase de résistance " pendant laquelle il va fournir un gros effort pour maintenir l'équilibre des fonctions de l'organisme en utilisant le capital énergie de l'individu.
L'organisme va entrer alors dans la phase dangereuse d'épuisement après un certain temps.
Ce laps de temps varie d'une personne à l'autre car le seuil de résistance au stress est individuel étant considéré que nous avons tous besoin d'une "certaine" dose de stress pour vivre. Mais c'est dans la phase d'épuisement que vont apparaître des troubles organiques tels que les troubles cardiovasculaires et l'hypertension chez les hyperactifs et les ulcères par exemple chez les "faux calmes" qui ont tendance à ruminer. C'est aussi à ce stade qu'apparaissent les dépressions nerveuses...
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